5 clés...1ère clé. Sous-chapitre "Convoqué par le préfet"
Sous-chapitre 9 Convoqué en urgence par le Préfet.
Je suis à l'heure pour mon rendez-vous. Sa secrétaire m'informe d'un léger retard pour ma rencontre. Je sors mon jeu de lettres Mini Skame auquel on peut jouer aussi bien seul qu'à autant de joueurs que l'on veut. Je m'interromps quand on m'annonce que le Préfet m'attend.
Je pénètre dans le bureau du Préfet, qui n'a pas la courtoisie de se lever pour m'accueillir, et il embraye immédiatement.
-
Monsieur le Maire, l'article sur vous paru dans le Courrier Frisard est loin d'être élogieux. Du fait de votre curatelle il me mets en porte-à- faux ainsi que Madame le juge des tutelles. Lors de votre mise sous mesure de protection, nous avons beaucoup hésité à vous autoriser à rester maire. Avec cet article, tout est remis en question. Qu'avez-vous à dire ?
-
Monsieur le Préfet. C'est article est mensonger et diffamant. Je comprends que vous n'avez pas lu ce matin l'article rectificatif du rédacteur en chef. Le voici ! Et je lui tends le journal d'aujourd'hui.
-
Il le lit. Puis reprends la parole : A voilà qui est beaucoup mieux. Il n'empêche qu'une partie du mal a été fait. Qui me dit que cela ne se reproduira pas. Bon je ne vous démet pas pour le moment. Je vais reparler de tout cela avec Madame le Juge des Tutelles. Et nous aviserons. Je vous informerai sous huitaine de notre décision. Monsieur le Maire, je vous salue.
-
Monsieur le Préfet, sachez que ce démenti a eu pour effet de resserrer les liens avec mon opposition. Certains d'entre eux s'étaient mouillés dans l'article infamant et j'ai pu les retourner pour oeuvrer dans le redressement de mon image.
-
Je vois toujours aussi combattif, monsieur le Maire.
-
Qu'avez-vous fait pour retourner ainsi la situation ?
-
J'avais un enregistrement de l'entretien avec la journaliste, que j'ai fait écouter par son rédacteur en chef, qui m'a vite compris.
-
Et précautionneux avec cela. Dites, vous ne nous avez pas enregistré ?
-
Non, non ! J'ai totale confiance en vous.
-
Merci et au revoir monsieur le Maire.
-
Au revoir Monsieur le préfet.
Commentaire de l'auteur : Le préfet « bat froid au » maire. Cela « ne laisse rien présager de bon ». Le maire est « dans ses petits souliers » en arrivant. Il sait qu'il « a un talon d'Achille » : Sa curatelle. Heureusement qu'il a avec lui « son joker » avec le 2ème article du Courrier Frisard. « Cela mouche » le préfet.
Pour continuer la lecture de ce manuscrit, cliquez sur ce lien : Causerie au café.
Cliquez sur le lien pour aller au sommaire.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 116 autres membres