C2Skame : Jeux de lettres Skame, par la passion des mots

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5 clés...1ère clé. Sous-chapitre "Le début de l'histoire"

1ère clé : « Savoir vers qui on veut tendre »

 

Sous-chapitre 1. Le début de l'histoire.

 

Bon ! Vous venez de vous séparer. Et alors ? On se retrouve seul. Dans un premier temps cela soulage, mais ensuite la solitude généralement pèse. On cherche à voir ses amis et/ou sa famille, mais eux, en couple, ne sont pas si disponibles que ça. Alors on sort en discothèque, on va jouer au casino, etc.

 

A propos de casino, j'ai une martingale. Il faut avoir votre carte de joueur dans un casino. Vous y allez avec vingt euros en poche. Vous ne jouez que sur des machines à cinq centimes. Si vous perdez deux euros, vous vous arrêtez définitivement, inversement dès que vous gagnez quelques euros, là aussi vous vous arrêtez aussitôt. De plus, avec votre carte de joueur, vous avez droit à un café gratuit, que vous consommez. Donc si vous perdez, c'est comme si vous aviez payé votre café. Et vous pouvez gagner jusqu'à cinq cent euros, mais il faut avoir énormément de chances. Si vous avez gagné de quoi avoir la cave minimum, vous pouvez alors jouer au jeu de lettres-poker Poker Skame. Et si vous n'avez pas de chance, ne perdez pas plus que votre cave de départ. Donc dans tous les cas vous n'êtes pas perdant (vous vous êtes diverti un moment). Quant au casino, il n'a rien gagné. Vous êtes un mauvais client pour lui : Un client qui ne perd pas, malgré sa fidélité.

 

Pour en revenir à notre propos, en ce qui me concerne, entre mon activité professionnelle et celle de maire, je n'ai pas beaucoup de temps disponible pour moi. Je ne vois pas le temps passer. Et comme on faisait chambre à part depuis trois ans, ça ne fait aucune différence maintenant. Et ma malheureuse expérience de « callgirl » m'a définitivement vacciné, donc pas de péripatéticienne. Par ailleurs, j'ai des ami(e)s avec lesquel(le)s, je converse assez souvent au téléphone. Surtout j'ai une compagne assidue : La poésie. J'en écris régulièrement et ça donne toujours dans le romanesque, parfois un tantinet coquin. J'essaie de publier un recueil de poésies « 100% romanesque et voile ». Je l'ai soumis à un premier éditeur. Le comité de lecture a donné un avis favorable, mais on m'a proposé un contrat « participatif », la participation se montant à 1720 euros pour 1,6 € de gain par recueil vendu ! En France un livre édité sur deux, ne dépasse pas les 500 ventes. Donc, non merci ! Je vais le soumettre à un éditeur ayant pignon sur rue, et j'aurai la vérité des prix quant à l'intérêt de mon recueil, car il n'y a pas de contrat participatif.

 

Depuis notre séparation, il s'est passé prés de deux mois sans rien de bien neuf, si ce n'est qu'a eu lieu l'audience de conciliation, qui porte mal son nom puisque dans la plupart des cas, c'est en fait une non-conciliation. Pourquoi se border d'illusions ? Quand on lance une procédure de divorce, ce n'est pas pour se rabibocher devant un juge, qui nous ferait la morale en nous rappelant ce à quoi on avait acquiescer en se mariant. Pour moi ce fut donc une non-conciliation. Elle va me poursuivre pour faute grave (mon histoire avec la callgirl). Je suis plutôt tranquille puisqu'elle a laissé passé trois ans. J'ai obtenu la jouissance de la maison (une bonne chose en tant que maire – ne pas avoir à se reloger- et aussi conseiller conjugal, activité que j'exerce à mon domicile) mais avec en contre partie, le versement d'un loyer à mon épouse, correspondant à sa part dans la maison. On est marié sous le régime de la séparation de biens, mais 30% de la maison lui appartiens. Si j'arrive à éviter la prestation compensatoire, je pourrai lui racheter sa part de la maison. Mais je m'interroge. J'ai bien envie de refaire ma vie à Dieppe et ainsi renouer avec ma passion, la voile.

 

Pour le moment mon activité de conseiller conjugal, n'a pas trop pâti de ma séparation, mais aucune publicité n'en a été faite : Rien dans les journaux locaux, et pas trop de commérages. Mais cela risque de changer car je suis en attente ce matin d'une journaliste, Mademoiselle Ducoeur du Courrier Frisard, pour une interview. Et je n'en connais pas précisément l'objet. Elle m'a simplement dit au téléphone qu'elle voulait faire le portrait d'un maire non-inscrit de la région.

 

Le commentaire de l'auteur :

 

Notre maire va-t-il faire fortune avec ses gains au casino et les ventes de son jeu de lettres pilote Mini Skame vendu au prix modique de 13 € ? Non, j'en « donne ma tête à couper », « pierre qui roule n'amasse pas mousse ». Ca ne sera jamais du champagne millésimé mais parfois un quelconque mouss-eux qui « veulent le beurre et l'argent du beurre ». Mais s'agit de « se faire mousser » et surtout « de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain ». Il lui faut perdurer son activité de conseiller, car là, « ça mettra du beurre dans les épinards » riches en faire de l'oseille. Et ça lui permettra de continuer de « croquer la vie à pleine dent », tout en sachant qu'il préférerait tant qu'à croquer, « croquer » une jolie blonde, alors que la sienne « conte fredaines » avec son Francis ! Carpe diem ! Avec la journaliste il faudra se méfier de « l'eau qui dort » et ne pas s'« endormir sur ses lauriers ». Va t-il « jouer cartes sur table » ou plutôt « cartes ouvertes » avec la journaliste, comme au Poker Texas Holdem? Il faudrait qu'il « fasse d'une pierre, deux coups » : Se conforter dans son poste de maire et dans son activité de conseiller conjugal.

 

Pour continuer la lecture de ce manuscrit, cliquez sur ce lien : Interview 1ère partie. 

 

Cliquez sur le lien pour aller au sommaire.



26/01/2012
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